La pensée s’appuie ainsi sur la satisfaction du corps d’un sujet singulier et des exigences des groupes qui l’environnent. La psychothérapie aborde les troubles somatiques comme de possibles « solutions » dans lesquelles le corps se prête à une impossible activité de pensée individuelle ou collective.
La demande de psychothérapie s’appuie sur la réalité de la pensée propre aux groupes d’un individu. Il s’agit donc de lui permettre de rendre compte des liens dans ce groupement, des passages et des échanges entre sa pensée individuelle et celles de ses groupes.
L’expression singulière du « on souffre » concerne aussi la psychothérapie, en tant qu’elle peut s’inscrire dans la transmission et plus particulièrement la transmission de la vie psychique entre les générations. Les difficultés de chacun s’entendent dans l’espace de ce « on » générationnel, familial ou groupal. Pouvoir se représenter un « nous » en psychothérapie permet qu’un « je » puisse advenir.